Calais Hanté

Qu’est ce qu’un Fantôme

Un fantôme est une apparition, une vision ou une illusion, interprétée comme une manifestation surnaturelle d'une personne décédée.

Un fantôme est une apparition, une vision ou une illusion, interprétée comme une manifestation surnaturelle d’une personne décédée.

Les fantômes sont également appelés revenants, spectres ou, plus rarement, ombres. Toutefois les termes ne sont pas rigoureusement synonymes : un revenant est l’apparition d’un mort connu, dans une apparence identique à celle qu’il avait de son vivant et qui se comporte comme un vivant, tandis qu’un fantôme est une image floue, lumineuse, brumeuse et inconsistante, qui paraît flotter au-dessus du sol.

Les fantômes peuvent prendre un nom spécifique en raison de leurs origines et de leurs caractéristiques, tels les lémures romains ou les wilis slaves. On qualifie souvent de « fantôme » le phénomène connu sous le nom de poltergeist, ou « esprit frappeur », qui se manifeste par des bruits et des déplacements inexplicables d’objets, et qui est généralement lié à la présence d’un enfant perturbé, mais n’implique pas de lien avec un défunt.

Poltergeists

Les poltergeists, ou esprit frappeurs, sont souvent qualifiés de « fantômes », bien qu’ils constituent une catégorie particulière. « On regroupe traditionnellement toutes ces manifestations sous le terme générique de petite hantise , qui diffère de la grande en ce quelle exclut les apparitions, les revenants, les fantômes. » .

Il s’agit essentiellement de mouvements d’objets inexplicables, de jets de pierres, de bruits sans cause physique apparente, de perturbations des appareillages électriques, de lumières, de départs de feux, etc. Les apparitions de formes floues sont très rares, ainsi que la référence possible à un ou plusieurs défunts. Ces phénomènes seraient le plus souvent liés à la présence d’un ou d’une adolescent(e) perturbé(e).

Revenants

Claude Lecouteux distingue les « vrais » revenants, défunts qui décident délibérément de revenir pour diverses raisons, par opposition aux « faux » revenants, constitués par des morts dont la présence semble perdurer quelque temps après leur décès, comme s’ils n’arrivaient pas à disparaître définitivement, ou bien tirés de l’au-delà pour défendre leur sépulture ou répondre à un appel de nécromancie.

Vrais revenants

Pour Xavier Yvanoff, « le revenant est un mort qui apparaît revêtu de son enveloppe corporelle. Il est rarement anonyme. C’est un mort que l’on a connu au village et qui « revient » en chair et en os pour se présenter devant les vivants, le plus souvent à l’endroit où il a vécu. Physiquement, il possède le même corps qu’un vivant. C’est parfois à s’y méprendre et sa pâleur supposée est une idée fausse. » On peut a priori classer dans cette catégorie les Auto-stoppeuses fantômes, si toutefois elles ne sont pas seulement légendaires, qui paraissent suffisamment réelles pour être prises en stop par des automobilistes abusés.

Faux revenants

Selon plusieurs récits légendaires du Moyen Âge, il arrive que des morts récents se manifestent et semblent refuser de se laisser mener au tombeau. Selon une tradition largement partagée, les morts « habitent » leurs tombeaux et il est malvenu de les y déranger. Il arrive que le défunt manifeste lui-même son mécontentement et menace l’intrus de l’amener à le rejoindre.

Une autre catégorie concerne les défunts qui sont contraints de revenir parmi les vivants à cause d’opérations de nécromancie. Dans son roman Métamorphoses écrit au II e siècle, Apulée fait le récit d’un prophète égyptien qui fait revenir un cadavre à la vie : « Il y a ici un Égyptien nommé Zatchlas, prophète du premier ordre. Dès longtemps il s’est engagé avec moi, au prix d’une somme considérable, à évoquer temporairement une âme du fond des enfers, et à lui faire animer de nouveau le corps qu’elle aurait quitté. » « Un léger soulèvement se manifeste vers la poitrine du mort, son pouls recommence à battre, ses poumons à jouer ; le cadavre se met sur son séant ; la voix du jeune homme se fait entendre : J’avais déjà bu l’eau du Léthé, dit-il, et presque franchi les marais du Styx. Pourquoi me rengager dans les tristes devoirs de cette vie éphémère ? Cessez, cessez, de grâce, et me rendez à mon repos. Ainsi parla le cadavre. »

Selon une ancienne légende polonaise du XVI e siècle, un sorcier du nom de Pan Twardowski qui, tel Faust, aurait vendu son âme au diable en échange de pouvoirs surnaturels, réalisa l’apparition de la défunte reine de Pologne Barbara Radziwiłł à la demande de son époux, le roi Sigismond II.

Ectoplasmes

Le spiritisme est considéré comme une forme contemporaine d’invocation de l’esprit des défunts et, à ce titre, l’héritier d’une tradition de nécromancie qui remonte à l’Antiquité. Les communications se font par l’intermédiaire d’un ou plusieurs médiums et à l’aide de diverses techniques telles que la psychographie directe et indirecte. Ces communications se doivent d’être sérieuses et utiles à son prochain, la « philosophie spirite » rejette catégoriquement tout ce « spiritisme spectacle » qui est le propre de prestidigitateurs recherchant la célébrité en utilisant le spiritisme alors en vogue à l’époque.

En effet, vers la fin du XIXe siècle, se développe de plus en plus la prestidigitation de music-hall et de nombreux illusionnistes profitent de la mode du spiritisme pour se faire « un nom » et devenir célèbres. Parmi ces différentes pseudo-manifestations de « spiritisme spectacle », on pouvait voir la prétendue matérialisation d’une substance, de nature indéterminée appelée ectoplasme, qui pouvait prendre des formes variées, censées représenter la manifestation d’un défunt. À l’évidence, les apparitions des supposés revenants ectoplasmiques étaient souvent constituées de morceaux de gaze ou de tissus légers entourant des photographies ou des dessins. Beaucoup de pseudo-médium ont été surpris en pleine fraude manifeste, comme Florence Cook qui réussissait à provoquer, par trucage, la manifestation d’un ectoplasme extrêmement réaliste, on pouvait le toucher et même lui prendre le pouls, appelé « Katie King », qui n’était autre que Florence Cook elle-même déguisée.

Les ectoplasmes se distinguent fondamentalement des fantômes dans la mesure où, exclusivement émis par le corps du médium, ils n’ont aucune autonomie, et disparaissent dès sa sortie de transe.

Fantômes

Les fantômes sont des apparitions, d’une forme généralement humaine (très rarement animale), entière ou partielle, ou des phénomènes lumineux telles des lueurs colorées, masses noires…

La majorité des ouvrages portant sur les cas d’apparitions relatent que la majorité des témoignages ne font pas mention de formes floues ou diffuses : les descriptions sont pour la plupart précises et détaillées comme le mentionne entre autres Camille Flammarion dans Fantômes et sciences d’observation et la plupart des parapsychologues : observations assez détaillées pour reconnaître un homme, une femme, les vêtements qu’ils portent, corpulence…

La perception des fantômes est souvent influencée par la culture et la Pop Culture.

Par exemple le cliché du fantôme vu exclusivement pendant la nuit est un mythe. Depuis 1880, les observations d’apparitions sont relatées à n’importe quels moments de la journée comme le rappelle le parapsychologue Loyd Auerbach.

Il en est de même pour les clichés relatifs aux cimetières et aux châteaux. Les fantômes qui hantent les vieilles demeures sont également un mythe : ces phénomènes se produisent n’importent où. Néanmoins ce mythe est véhiculé par de nombreuses émission de type « chasseur de fantômes ».

En parapsychologie, les cas d’apparitions valables sont ceux vus par plusieurs témoins, se répétant au fil du temps et qui s’accompagnent d’effets physiques.

Ces phénomènes sont parfois vus par plusieurs personnes simultanément mais, dans quelques cas, avec des différences dans les détails observés.

Il arrive que ces manifestations se répètent aux mêmes endroits, sans que l’on puisse déterminer, faute de preuve définitive avec certitude le personnage dont il pourrait s’agir, ni du motif de sa localisation dans un lieu précis. Les parapsychologues utilisent alors le terme « d’apparition récurrente localisée ».

Dans de nombreux cas, les témoins disent ne pas avoir été effrayés par l’apparition elle-même, mais s’inquiètent du sens qu’elle pourrait éventuellement avoir, pour eux ou leurs proches, tel l’annonce d’un décès. C’est le rôle qui est traditionnellement tenu par certaines dames blanches. Pour Érasme : « Un des faits les plus connus demeure l’apparition de la dame blanche aux familles princières. »

Dames blanches

Parmi les différentes sortes de dames blanches, certaines entrent incontestablement dans la catégorie des fantômes. Ce sont :

  • les dames blanches annonciatrices d’événements généralement funestes ou, plus rarement, heureux ;
  • les lavandières de la nuit, souvent considérées comme des revenantes condamnées à expier leurs fautes passées ;
  • les auto-stoppeuses fantôme, qui sont le plus souvent les spectres de jeunes femmes décédées d’un accident de la route.

Apparitions de crise

Dans certaines circonstances particulièrement dramatiques, telles que l’accident ou l’agonie d’une personne, il arriverait parfois que son fantôme apparaisse instantanément à ses proches. Dans une étude publiée en Angleterre en 1886 et portant sur 17 000 personnes, les chercheurs posaient comme hypothèse qu’il s’agissait d’un message télépathique, émis involontairement par la victime, et reçu par le destinataire sous la forme d’une hallucination.

Dans une lettre adressée à Camille Flammarion en 1896, le jeune compositeur André Bloch relate, qu’alors que lui et sa mère séjournaient à Rome, cette dernière vit apparaître à côté d’elle son jeune neveu René Kraemer, âgé de 14 ans, qui la regardait en riant tout en lui disant : « mais oui, je suis bien mort » . De retour à Paris quinze jours plus tard, ils eurent la confirmation de la nouvelle de son décès qui s’était produit au moment précis de la vision.

Fantômes de vivants

C’est le titre original anglais (Phantasms of the Living) d’un ouvrage, rédigé en 1886 et paru en France en 1891 sous le titre modifié « Les hallucinations télépathiques », rédigé par Frederic Myers et Edmund Gurney, avec la participation de Frank Podmore, tous trois membres de la Society for Psychical Research anglaise.

Il arrive parfois, qu’en dehors de tout motif grave, des individus apparaissent à leurs proches, ou dans des lieux qui leur sont familiers, tout en étant physiquement à des distances considérables. Une telle aventure est survenue à Goethe : un jour qu’il se promenait sur une route avec un ami, il eut la surprise de rencontrer un autre ami du nom de Frédéric. Il l’interpella, mais celui-ci disparut sans répondre. De retour à son domicile, Goethe eut la surprise d’y trouver ledit Frédéric qui, assoupit, lui dit avoir rêvé leur rencontre sur la route.

Ce phénomène de dédoublement est connu sous le nom de bilocation lorsqu’il concerne des mystiques, des bienheureux ou des saint tel le Padre Pio. Pour les ésotéristes, il pourrait s’agir de cas de dédoublement astral, le corps astral étant perçu exceptionnellement par des tiers.

Vision de son propre double

Un autre phénomène consiste en la vision de son propre corps sous la forme d’un double fantomatique fréquemment transparent. Cette hallucination est connue sous le nom allemand de Doppelgänger et est considérée en neurologie comme un phénomène autoscopique. Il semble que ce soit une expérience de ce type que relate Guy de Maupassant dans sa nouvelle Lui ?, présentée comme une lettre à un ami.

Armées fantômes

De nombreuses légendes circulent au sujet de prétendues armées de fantômes, se manifestant sur des champs de bataille ou des lieux au passé historique :

  • deux mois après la bataille de Edgehill (octobre 1642), divers témoins dont des officiers du roi, affirmèrent avoir vu durant la nuit, à plusieurs reprises, les armées rejouer la bataille dans le ciel 
  • en 1915, se développa la légende des Anges de Mons, selon laquelle un groupe d’anges serait apparu aux soldats de l’armée britannique à la fin de la bataille de Mons en Belgique. Son origine est une nouvelle intitulée The Bowmen (Les archers), de l’écrivain fantastique Arthur Machen, publiée en septembre 1914 dans le quotidien London Evening News, qui est devenue le support d’une rumeur colportant qu’il s’agissait de faits réels
  • Dans les années 1930, à Cadbury Hill, colline fortifiée située dans le Somerset, dans le Sud de l’Angleterre, et résidence possible d’un site d’un des chevaliers de la Table ronde, un jeune couple aurait assisté au défilé d’une troupe de cavaliers armés, s’éclairant avec des torches, qui disparurent subitement
  • Dans la nuit du 2 janvier 1950, une conductrice fut victime d’un accident sur les rives d’un loch écossais. En terminant sa route à pied, elle vit des hommes vêtus de tuniques et de collants, tourner en rond à la lueur de torches. Une enquête ultérieure de la Society for Psychical Research conclut qu’elle avait peut-être assisté à la recherche des morts Pictes à l’issue de la bataille de Nechtansmere.

Fantômes d’animaux

Dans ses Mémoires d’outre-tombe, Chateaubriand fait état d’un chat noir qui hanterait l’escalier d’une tour du château de Combourg, appelée de ce fait « la tour du chat ». En 1876, lors de travaux de restauration, on découvrit dans un mur les restes desséchés d’un chat, probablement emmuré vivant au Moyen Âge pour conjurer le mauvais sort selon les coutumes de l’époque.

Le folklore anglo-saxon est riche en légendes concernant des fantômes de chiens noirs, presque toujours malveillants. C’est une d’elles, provenant du Dartmoor, qui aurait inspiré à Arthur Conan Doyle son roman Le Chien des Baskerville.

Dans un de ses ouvrages, Jean Prieur relate une douzaine de témoignages de la manifestation post-mortem d’animaux familiers. Dans un de ceux-ci, une chienne sauvage nommée Polka se laissait caresser et nourrir par une famille, mais repartait ensuite loger dans une carrière au fond d’un bois. Un jour, la chienne disparut et l’on apprit qu’elle avait été gravement blessée par une voiture à la suite de quoi elle était probablement partie agoniser dans un fourré. Toutefois les trois membres de la famille continuèrent à entendre des gémissements et des grattements à leur porte sans voir l’animal. Intrigués, ils se rendirent à sa cachette habituelle et la découvrirent morte depuis plusieurs jours, avec auprès d’elle trois chiots nouveau-nés, dont un vivait encore.

Ernest Bozzano, dans son livre Les phénomènes métapsychiques chez les animaux, relate 130 cas de manifestations surnaturelles liées à des chiens, des chats ou des chevaux. Parmi tous ces cas, nombreuses sont les apparitions de fantômes d’animaux, ou de fantômes détectés par ceux-ci. Ce dernier cas est très intéressant, selon lui, car il permet d’écarter toute subjectivité ou hallucination humaine dans la détection du fantôme.

Toujours selon Ernest Bozzano, dans son livre Les phénomènes de hantise, il recense neuf cas de fantômes d’animaux, tout en notant :

« on comprendra que les fantômes d’animaux présentent rarement la même valeur probante que ceux d’êtres humains, soit parce qu’on peut plus difficilement les séparer des fantômes purement hallucinatoires, soit parce qu’il n’est pas toujours facile d’exclure que les percipients se soient trompés, en prenant des animaux vivants pour des fantômes d’animaux. »

Pour mémoire, on peut citer également les chasses fantastiques qui associent les fantômes des composantes classiques des chasses à courre : cavaliers, chevaux et meutes de chiens.

Orbes

Le phénomène des orbes, ou orbs, petites taches circulaires blanchâtres qui apparaissent sur les photographies numériques prises à l’aide d’un flash, a propagé l’idée qu’il s’agissait de la trace laissée par des esprits fantomatiques. D’autres origines (plasma, ovni…) ont été avancées par les tenants du paranormal. En fait, les orbes sont des images parasites provoquées par la réflexion de la lumière du flash sur des particules présentes dans l’air à proximité de l’objectif. Il peut s’agir de poussières diverses, de moucherons, de flocons de neige, de pollen, de gouttelettes d’eau, etc.

Hallucinations

Les hallucinations sont définies comme des perceptions en l’absence de stimuli externes. Elles doivent être distinguées des illusions, qui résultent de perceptions altérées de stimuli externes existant, et des hallucinoses, qui sont des perceptions en l’absence de stimuli externes mais avec conservation de la conscience de la nature endogène (qui a une cause interne) de la perception.

Une des caractéristiques importantes de l’état psychotique est l’absence de prise de conscience suffisante de la nature pathologique des symptômes (Anosognosie). Les patients pensent que leur comportement, et les expériences hallucinatoires qu’ils vivent, ne sont en aucune manière inhabituels ou étranges.

Paralysie du sommeil

Un trouble du sommeil relativement fréquent, connu sous le nom de paralysie du sommeil, peut probablement expliquer bon nombre de cas de hantise, lorsque ceux-ci se produisent quand le témoin est couché dans un lit.

Le sujet, sur le point de s’endormir ou de s’éveiller, mais tout à fait conscient, se trouve dans l’incapacité d’effectuer le moindre mouvement volontaire. À cette sensation désagréable, sont couramment associées des hallucinations auditives telles que bruits de pas, voix et sons divers ainsi que des impressions d’oppression, de suffocation et de présence d’une personne maléfique dans la pièce. Les hallucinations visuelles sont assez peu fréquentes.

Beaucoup moins communes sont d’autres impressions, comme des sensations de vibration, de douleur ou de froid, des odeurs, des mouvements des couvertures, etc. Ces hallucinations sont ressenties comme des faits réels, accompagnés d’un sentiment de danger extrême, voire de risque mortel. Plus rarement encore, le ressenti peut être de la colère, de la tristesse, une sensation d’extase, voire des désirs érotiques.

Toutefois, en avril 2008, dans l’ouvrage « Haunted Swindon » le chercheur Dave wood (président de l’ASSAP) et le chercheur Sewell ont découvert que la plupart des apparitions visuelles avaient lieu dans l’après-midi. Dans leurs échantillon, 37% des observations se sont produites pendant la journée, mais après avoir éliminé les cas associés à la paralysie du sommeil et aux phénomènes de limite du sommeil, les chercheurs identifient 50% des cas survenant en plein jour et 50% dans l’obscurité.

succube

Un succube (le nom est masculin) est un démon judéo-chrétien féminin qui séduit les hommes et abuse d’eux durant leur sommeil et leurs rêves. Les succubes servent Lilith. Leur pendant masculin est l’incube.

Des légendes racontent que le succube prendrait l’apparence d’une femme défunte, faisant croire à sa résurrection pour abuser d’eux. Une autre dit que les succubes punissent les hommes pour leur traîtrise en les séduisant puis en les abandonnant.

Le succube est de nature ambivalente, puisqu’il est à la fois redouté et désiré. « Ce qui fait l’horreur, c’est le désir, et le désir devient monstre. »

Incube

Un incube (du latin incubus signifiant « couché sur », pluriel incubi   ; ou incubo, pluriel incubones) est un démon mâle qui prend corps pour abuser sexuellement d’une femme endormie. Velu, hirsute et souvent représenté comme possédant des pieds de bouc, le démon incube pèse sur la poitrine de sa victime endormie et peut même l’étouffer. Son équivalent féminin est le succube.

Djinn

es djinns (arabe : جِنّ ǧinn, singulier جِنّي ǧinnī ; parfois transcrit jinn) sont des créatures surnaturelles issues de la mythologie arabique préislamique et reprises, plus tard, dans la théologie et la mythologie islamiques. Ils n’existent pas seulement dans la tradition musulmane , il se peut qu’ils soient issus d’une croyance païenne ou chrétienne ultérieurement absorbée par l’islam, probablement d’origine syrienne.

Selon le Coran, ils sont doués de libre-arbitre (et seront jugés avec les humains au jour du jugement), invisibles à l’œil humain, et ils sont créés à partir de feu sans fumée.

Ils peuvent prendre différentes formes (végétale, animale, ou humaine). Ils sont capables d’influencer spirituellement et mentalement les Hommes (possession), mais n’utilisent pas forcément ce pouvoir.

Possession

La possession désigne, en anthropologie, une situation au cours de laquelle une personne est considérée comme étant habitée par une ou plusieurs entités surnaturelles (divinité, esprit, ancêtre, démon, etc.). De nombreux types de possessions ont été décrits dans des sociétés diverses. Il s’agit le plus souvent d’un esprit ou d’une divinité qui choisit d’investir le corps d’un être humain lors d’une cérémonie. Le possédé adopte un comportement social différent de celui qu’il adopte d’ordinaire et reconnu par les dévots comme la manifestation de l’entité surnaturelle. C’est l’occasion pour celle-ci de prendre forme humaine et d’user de comportements, d’attitudes et d’expressions corporelles spécifiques (tremblements, pleurs, rires, etc.) auxquels nous attribuons le terme de transe dans le sens commun. Cependant « transe » ou d’autres expressions comme « état de conscience modifiée » ne permettent pas d’établir des catégories précises et formelles pour l’analyse comparative. Cela s’applique aussi à la possession, bien que son emploi soit utile pour désigner des phénomènes religieux distincts du chamanisme.

Reynald
Author: Reynald

Créateur du site leblogdeletrange.net, passionné d'ufologie, de paranormal, de patrimoine et d'architecture , enquêteur à ses heures perdues

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